Née dans une famille catholique pratiquante, j’ai eu, dès mon enfance une « connaissance » de Dieu. Mais je me représentais Dieu plutôt comme un « père fouettard », prêt à me punir à la moindre bêtise.
Ma mère était dépressive et a essayé plusieurs fois de mettre fin à ses jours. Mon enfance et adolescence ont été marquées par ses tentatives de suicide. J’ai assisté à des scènes violentes et douloureuses et le choc psychologique a été grand.
J’ai grandi ainsi dans ce contexte, mal dans ma peau et ayant le mal de vivre. Ma mère est décédée alors d’un cancer. A la suite de son décès, j’ai moi même fait de graves dépressions nerveuses. La vie m’était un fardeau et je n’en voyais pas le sens.
Un jour, une personne de ma famille a expérimenté l’amour de Dieu et vivait sa foi au quotidien. Je l’ai accompagné dans une église évangélique. Là, on parlait de Jésus, mort à la croix pour mes péchés et qui voulait me pardonner. Je découvrais alors un Dieu d’amour et non un « père fouettard » redoutable.
Petit à petit, Dieu a touché mon cœur. Jésus est celui qui m’aide jour après jour, me guérit des blessures passées, qui me donne la joie de vivre et l’assurance d’être un jour auprès de Lui dans l’éternité.
Valérie
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