Il a suscité un engouement exceptionnel. Jamais un anniversaire n’a été aussi médiatisé : des réjouissances en tous genres et l’excitation grandissante des esprits.
2000 ans après qui ?
D’abord une question : 2000 ans après qui? Cela ne paraîtra pas sur le calendrier et pourtant nous en trouvons la trace en ouvrant notre dictionnaire où nous remarquons que certaines dates historiques sont précisées avec « avant Jésus-Christ » ou « après Jésus-Christ ». Si Jésus-Christ est un point de repère historique, c’est parce qu’Il est entré dans l’histoire et qu’Il en est devenu le centre et ceci à l’échelle planétaire.
Des chiffres? Voilà des chiffres qui parlent : 2 milliards de chrétiens recensés sur la planète pour environ 6 milliards d’habitants (chiffres du Quid). Il est donc irréfutable que Jésus-Christ a laissé une trace indélébile.
Pourquoi Jésus a-t-il marqué son époque plus qu’aucun autre homme ?
Les racines de Jésus sont en Dieu Lui-même. Jésus a été annoncé dès la chute de l’homme en Eden (Genèse 3 : 5 ). La vie de Jésus, ses souffrances et sa mission ont été prédites 750 ans avant sa naissance, dans le livre d’Esaïe considéré comme le cinquième Évangile.
Les prophètes Jérémie, Daniel, Zacharie, Michée, David ont prophétisé sur Jésus. Des dizaines de prophéties ont été établies sur plusieurs millénaires. Ceci est une preuve tangible que Dieu seul peut ainsi prédire un événement comme la venue de Christ et cela dans ses moindres détails.
Certains contestent l’existence de Jésus. Cependant des historiens ont cité Jésus dans leurs ouvrages : Ce nom (chrétien) leur vient de Christ qui sous Tibère fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus.
Tacite, historien latin du 1′ siècle.
Quoique né d’une femme, Jésus est le Fils de Dieu de par sa conception surnaturelle. Son enseignement, son obéissance parfaite jusqu’au don de sa vie en sont les preuves incontestées. Mais sa mort et sa résurrection signifient pour nous le Salut de notre âme par la foi dans la grâce divine.
Alors, 2000 ans de quoi ?
De grâce bien entendu, car aujourd’hui les besoins restent les mêmes qu’au temps de Jésus. Les hommes sont toujours pécheurs et privés de la gloire de Dieu. Mais ils sont gratuitement pardonnés par le moyen du rachat de leur vie qui est en Jésus-Christ (Romains 3 : 23-24).
Par ce moyen Dieu efface nos fautes et nous pouvons alors paraître devant Lui purs et sans tache :
« Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige… » Esaïe 1 : 18
Trouver la grâce par nos propres œuvres n’est pas biblique : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Ephésiens 2 : 8-9.
La grâce est pour quiconque.
Tous les prophètes rendent le témoignage que quiconque croit en Jésus reçoit par son nom le pardon des péchés. Actes des apôtres 10 : 43.
Ainsi Jésus est la grâce providentielle conduite et donnée par Dieu aux hommes. Tous peuvent en profiter, tous peuvent la repousser.
L’an de grâce 2000 a donc la même signification que l’an de grâce 0 où Jésus est né. Le monde Juif qui précédait la venue de Jésus attendait de façon imminente la venue d’un Sauveur. Siméon était de ceux-là et lorsqu’il prit Jésus dans ses bras il dit, guidé par l’Esprit de Dieu : « Mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations… » Luc 2: 30-32.
En l’an 2000, avez-vous les yeux de Siméon pour voir son salut ? Un conseil : lisez les Évangiles, vous y trouverez la grâce. Puissiez-vous la saisir.
2000 ans de grâce et après ?
Jésus a aussi annoncé son retour. Certains diront : où est-il ? Quand reviendra-t-il ? Nous ne le savons pas car cela ne figure pas dans la Bible. Mais nous savons pourquoi Il n’est pas encore revenu, c’est l’apôtre Pierre qui nous le dit: « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » 2 Pierre 3 : 9.
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